Peggy OTTINGER – thérapeute – psychogénéalogiste – accompagnante périnatale – formatrice

Cadre déontologique : discerner les pratiques en psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle

De l’importance d’un cadre de déontologie dans la pratique de la psychogénéalogie

La nature profonde de la psycho-généalogie est un enracinement dans la clinique de l’Arbre ; au fil du temps et de la mise en avant de cette approche sur la scène de divers courants, l’exigence de la psychogénéalogie a pu se trouver diluée, parfois même dangereusement détournée. 

Au point de ne plus savoir séparer le bon grain de l’ivraie !

Formée au sein de l’institut Geneapsy®, je ne saurai qu’inciter tout à chacun à faire clarté sur les approches proposées afin de s’assurer de ne pas confier son processus et ses questionnements à une pratique dévoyée. Le respect du libre-arbitre, de l’individualité tout autant que la sécurité d’un encadrement thérapeutique éthique et le travail de symbolisation se doivent d’être au coeur d’une psychogénéalogie qui vise l’intégration d’un héritage transgénérationnel dans lequel passé et présent se trouvent réconciliés.

Ainsi, Mme Simone CORDIER, directrice générale et pédagogique de Généapsy®, a publié un article complet sur le sujet. Vous êtes invité.e à le lire sur le site de l’Institut en cliquant sur le titre ci-dessus :

PSYCHOGÉNÉALOGIE OU ANALYSE TRANSGÉNÉRATIONNELLE : COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE (ET ÉVITER LES DÉRIVES) ? 

  
En voici quelques extraits :
 

 » Face à la diversité et aux dérives possibles, Généapsy® a choisi une voie exigeante : celle de l’analyse transgénérationnelle.

 Ni psychanalyse stricte, ni psychogénéalogie galvaudée, cette approche clinique intégrative articule plusieurs dimensions : 
  • les faits (état civil, chronologie, récits familiaux),

  • les ressentis et émotions du patient,

  • l’histoire sociale et culturelle,

  • les manifestations symboliques et fantomatiques,

  • une lecture systémique et analytique du génosociogramme.

 Elle accueille la part d’intuition, mais la soumet à l’épreuve du contexte : culture, croyances du sujet, temporalité psychique.
 Généapsy réussit ainsi un mariage alchimique entre réel et imaginaire, retour du refoulé et retour du généalogique, histoire du sujet et préhistoire, intrapsychique et transgénérationnel : une écoute du vivant, de l’émergent, mais toujours ancrée, différenciée, mise en mots. (…)
 

(…) Là où la psychanalyse vise à faire émerger le refoulé de l’histoire du sujet, la psychogénéalogie — lorsqu’elle est pratiquée avec rigueur — s’intéresse à ce qui précède : à la pré-histoire du sujet, à ce qui a été transmis sans avoir été dit, pensé ou symbolisé. 

Entre le retour du refoulé freudien et le retour du Fantôme d’Abraham, Torok ou Dumas, se dessine une zone floue mais féconde, où la parole du patient se tisse avec celle des absents.

Chez Généapsy, nous « tricotons » l’intrapsychique et le transgénérationnel à partir de ce qui empêche : ce que le sujet vit, répète, ou ne parvient pas à dépasser dans son présent.

 Ce sont souvent les crises de passage (naissance, séparation, maladie, deuil, reconversion…) qui viennent réactiver les « colis en souffrance » familiaux, oubliés dans les consignes des gares de triage.
 (…)
Aller regarder un arbre généalogique en cherchant uniquement les répétitions, sans passer par l’anamnèse de l’histoire du sujet, revient à plaquer sur lui un scénario déjà écrit. C’est risquer de transformer une observation en dogme, et d’enfermer le patient dans une lecture autoritaire de son destin. »